l’art de l’espalier

De quel patrimoine immatériel universel parle-t-on?

Base d’un vase La Pommearieaie idéale

La vision de William Christie

Avez-vous vu cette vidéo que nous avons préparée avec William Christie pour soutenir le dossier d’inscription des savoirs et savoir-faire de l’espalier et de l’arboriculture fruitière en formes jardinées au patrimoine immatériel universel. Cette vidéo vient d’être mise en ligne sur Youtube par les Arts Florissants (elle n’est pas encore référencée) : https://youtu.be/i1QL-7r7Gqc  

Il y a des façons infinies « d’élever » les arbres fruitiers en formes jardinées. Au-delà d’un socle commun, l’élevage d’un arbre est une activité subjective qui repose sur un dialogue avec un arbre spécifique. C’est cette subjectivité qui, au cours des âges et encore aujourd’hui est source d’intervention et de diversité. Il convient probablement de respecter et de conserver l’infinie diversité des façons d’élever les arbres fruitiers[1].


[1] Même si La Quintinie a pu écrire à la fin des années 1680 que « l’usage des contre-espaliers est extrêmement aboli et il ne s’en fait plus que fort rarement » p 99. Instruction pour les jardins fruitiers et Potagers, Actes Sud, 2016.  C’est pourquoi La Quintinie planta des arbres en formes buisson autour des carrés du Grand Carré. Mais, à la fin du 19ème siècle l’ENH planta des espaliers (palmettes Legendre) autour de ces mêmes carrés !